French Tech in the Alps-Annecy porte ce projet pour la rentrée 2017. Objectif : accueillir 16 candidats à l’apprentissage du codage, avec le soutien de la Région et de Pôle Emploi.
Annecy Startup ne manque pas de projets. Lors de sa récente assemblée générale, l’association – qui porte la marque French Tech in the Alps Annecy-, a pris plusieurs décisions dont celle d’accompagner le lancement d’un campus numérique, une école de codage qui s’inspirera de la structure lancée à Grenoble à la rentrée 2016.
«L’initiative a été prise par Grenoble pour créer une école alternative et former des gens éloignés de l’emploi, qui n’ont, pour certains, même pas le bac», a expliqué Patrick Emin, co-président d’Annecy Startup avec désormais Jean-Marc Cottet.
Lancement cette année
Objectif : sélectionner à Annecy 16 candidats pour un lancement de la formation à la prochaine rentrée sur le site des Papeteries Image Factory (Cran-Gevrier). L’idée est de leur dispenser une formation de six mois à temps plein aux technologies de base d’internet, puis d’enchaîner sur 12 mois en alternance entre les entreprises et l’organisme de formation.
«Ce projet sera co-financé par la Région et Pôle Emploi. Les stagiaires seront entièrement pris en charge». Annecy sera l’établissement secondaire de la SCIC (Société de coopération d’intérêt collective) grenobloise, créée en 2016 sur un modèle très innovant.
En pratique, les candidats seront sélectionnés par Pôle Emploi après l’envoi d’un CV et d’une lettre de motivation, et la présentation d’un « vidéopitch ». Ils seront ensuite soumis à différents tests, dont un test d’anglais. Une trentaine de prétendants à cette nouvelle formation seront ensuite en immersion dans la «piscine» , processus collectif de co-construction d’un projet. Le but est en effet de mesurer leurs capacités de travail en équipe.
Au service du territoire
«Dans cette phase, ils seront observés par des entreprises qui pourront ainsi découvrir le potentiel des candidats, peut-être leurs futurs collaborateurs». Et après toutes ces étapes, 16 d’entre eux pourront suivre le cursus de 18 mois. Les profils qui sortiront du campus numérique s’ajouteront à ceux des développeurs ou codeurs déjà formés ailleurs. Ils sont destinés à s’intégrer rapidement soit dans des start-up, soit dans d’autres entreprises en quête de profils digitaux. «L ‘objectif est de contribuer à la dynamique globale du territoire» a précisé Patrick Emin.
Pour rappel, la Région Auvergne Rhône-Alpes a lancé, tout récemment, sa propre école de codage, le «101», qui démarrera, également à la rentrée prochaine, avec 500 apprenants. Le projet annécien complètera ce dispositif régional ambitieux.
French Tech in the Alps-Annecy est animée par un délégué général, Lucas Durant, basé aux Papeteries Image Factory. C’est l’une des composantes de l’alliance stratégique French Tech in the Alps, au côté de Grenoble, Valence et Chambéry. Son objectif est de positionner le sillon alpin comme l’un des principaux territoires numériques en France et en Europe, en favorisant l’émergence de «Tech champions» , au niveau mondial.
L’association Annecy Startup vient d’élire son nouveau bureau de 12 membres dont deux co-présidents, Patrick Emin et Jean-Marc Ducottet. Elle a pour mission de porter différents projets structurants dont celui du campus numérique. «Nous engagerons les actions que nous serons capables de financer d’où l’enjeu de consolider toutes les natures de financement, publiques et privées» a conclu Patrick Emin. Le but est notamment de davantage impliquer les grandes entreprises présentes sur le territoire en leur proposant différentes prestations de services.

«L’initiative a été prise par Grenoble pour créer une école alternative et former des gens éloignés de l’emploi, qui n’ont, pour certains, même pas le bac», a expliqué Patrick Emin, co-président d’Annecy Startup avec désormais Jean-Marc Cottet.
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