Ronalpia se prépare à accompagner pendant neuf mois, six “intrépides” dans la réalisation de leur projet.
Association qui s’est donné pour mission de détecter, sélectionner et accompagner « des entreprises sociales à fort potentiel d’impact » dans leur création, leur développement ou leur implantation en Auvergne Rhône-Alpes, Ronalpia a lancé, en collaboration avec l’AGLCA et la Communauté d’agglomération du bassin de Bourg-en-Bresse (CA3B), un incubateur sur le territoire. Ce lancement s’est accompagné d’un appel à projets dont l’échéance approche, la date limite de dépôt des dossiers étant fixée au 26 avril.
Impact majeur
« Camille et Jean-Baptiste rendent les techniques du théâtre accessibles à tous. Pierre facilite l’accès au covoiturage, aux transports en commun et au vélo. Jérémy propose un traitement de l’eau biologique et écologique », cite Ronalpia parmi les exemples d’entreprises sociales qu’elle a déjà accompagnées dans l’Ain. Et l’association de décrire comme pour peaufiner sa recherche, les “intrépides”, « des entrepreneurs déterminés, débrouillards, ambitieux, réalistes et explorateurs, qui ont décidé de répondre à des besoins sociaux ou environnementaux peu ou mal couverts sur leur territoire : service aux personnes, mobilité, commerce de proximité, vieillissement de la population, transition écologique », etc. « Il n’est pas nécessaire que les candidats résident sur le bassin de Bourg, mais leur projet doit concerner de manière directe ou indirecte mais importante, ce territoire », précise Arthur Joliveau, responsable de ce nouvel incubateur, le huitième du genre depuis la création de Ronalpia.
Penser collectif
Une fois les dossiers déposés, deux jours de formations seront organisés à la mi-mai, pour l’ensemble des “intrépides”, pour les aider à affiner leur projet, à mieux le décrire. Un oral blanc leur permettra à l’issue, de tester leur pitch, avant de passer devant le vrai jury, fin mai. Un comité de sélection composé d’entrepreneurs du cru, d’institutions financières et d’élus locaux, chargé de retenir six candidats.
S’ensuivront neuf mois d’accompagnement, à partir du 1er juin. Les lauréats bénéficieront de 15 jours de formation collective sur les aspects juridiques, financiers, marketing, etc., du montage de projets, ainsi que 18 heures d’accompagnement individuel avec un conseiller dédié. L’incubateur sera logé à la MCC de Bourg où chaque lauréat aura droit à une journée d’accès aux espaces de coworking chaque semaine. « L’idée est que les porteurs se rencontrent et fassent évoluer ensemble leurs projets respectifs », insiste Arthur Joliveau.
Par Sébastien Jacquart
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