La ville de Bourg renonce au projet initial d’un bâtiment commercial de 4 000 mètres carrés répartis sur deux niveaux.
Un nouvel appel à projets a été lancé ce jeudi 20 juin par la mairie de Bourg-en-Bresse, pour l’aménagement de la partie commerciale du Carré Amiot. La Ville revoit ses ambitions à la baisse. Elle renonce à faire construire 4 000 mètres carrés de commerces et restaurants sur deux niveaux et ouvre la porte à un projet de bâtiment à vocations commerciale et tertiaire, voire d’habitation, sans y associer d’obligation de gestion. Cette décision est consécutive à la résiliation, en avril dernier, du contrat de la société Deromedi, qui devait construire, commercialiser et gérer pendant 10 ans, ce nouveau centre commercial à la jonction du champ de foire et du centre-ville. Elle correspond aussi à l’arrivée à échéance du délai accordé à un éventuel repreneur, qui avait jusqu’au 15 juin pour présenter une proposition assortie de baux fermes et signés, pour au moins la moitié de la superficie envisagée.
Ambition intacte
Si la vocation commerciale du futur projet est moindre, les enjeux restent : ramener des commerces en centre-ville et créer un trait d’union entre le champ de foire et le cœur de la cité. Aussi, la mairie attend des projets architecturaux et urbains forts, de la part des candidats.
Cette décision reporte encore à l’automne 2020, un chantier déjà en retard de plusieurs mois. Mais, le maire, Jean-François Debat, refuse d’y voir autre chose qu’un contretemps. « Quand on travaille sur un projet structurant pour les 20 à 25 prochaines années, on n’est pas à 18 mois près. Si j’avais voulu, pour des raisons de calendrier électoral, boucler un projet au rabais, c’était possible il y a un an, commente-t-il. Je reste persuadé qu’il était pertinent de proposer ce type de surface en centre-ville. Cela correspond aux réflexions du secteur. Mais force est de constater que les enseignes n’investissent plus, aujourd’hui. »
En attendant les travaux
En attendant la désignation du nouvel opérateur, en octobre, puis le démarrage des travaux, à l’automne 2020, le tènement du futur bâtiment sera végétalisé et aménagé provisoirement en parking payant, aux mêmes conditions que la rue René Cassin.
Par Sébastien Jacquart
Cet article est paru dans le magazine ECO de l’Ain du 27 juin 2019. Pour retrouver l’intégralité des articles de notre hebdomadaire, mais aussi de nos suppléments et hors-séries, c’est ICI.
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