Au printemps prochain, Green & Safe distribution lancera la fabrication de ses additifs carburants sans pétrole dans son nouveau bâtiment.
S’il garde sa recette secrète, Lionel Barneoud-Rosset n’est cependant pas peu fier d’affirmer que ses additifs carburants sont exempts de pétrole, uniquement fabriqués « sur des bases de distillats d’alcool, issus de la biomasse ». Des produits biodégradables, donc, qui, ajoutés au carburant des moteurs thermiques, ont des effets surprenants dont une baisse de la consommation d’essence ou de gasoil et des émissions de gaz polluants.
« Cette efficacité a été certifiée en 2021 par l’Utac-Ceram, poursuit le dirigeant, rapport à l’appui. Nos produits permettent notamment de faire baisser la consommation de gasoil de 5 % , d’émettre 4,7 % de CO2 en moins et de réduire la part d’hydrocarbures imbrûlés de 37,60 %. »
Lionel Barneoud-Rosset entend bien aujourd’hui accélérer… la croissance de son entreprise, baptisée Green & Safe distribution, grâce à ses potions magiques et vertueuses. Issu de la distribution d’hydrocarbures, il crée la structure à Ruffieux en 2011 avec l’objectif de pouvoir rapidement proposer un produit plus « vert » à ses clients (distributeurs de carburants, transporteurs, BTP, remontées mécaniques, agriculture…).
« Nos produits permettent notamment de faire baisser la consommation de gasoil de 5 % , d’émettre 4,7 % de CO2 en moins et de réduire la part d’hydrocarbures imbrûlés de 37,60 %. »
« Jusqu’à maintenant, nous faisions fabriquer nos produits par un sous-traitant en Bourgogne, mais dès le printemps prochain, ils seront faits ici, à Ruffieux où je viens d’acheter un bâtiment. » Un investissement qui flirtera avec le million d’euros et où les onze salariés emménageront au mois de mars.
« L’objectif est d’augmenter nos capacités de stockage de manière à pouvoir produire à l’avance. Aujourd’hui, nous fabriquons environ 300 mètres cubes d’additifs par an et je pense que nous pourrons monter rapidement à 1000 tonnes annuelles. » Le chiffre d’affaires, de plus de 2 millions d’euros en novembre (1,7 ME en 2019), devrait croître en conséquence, ainsi que les effectifs. « Nous avons embauché trois personnes cette année et devrions être deux fois plus nombreux début 2023. »
Pour y parvenir, l’entrepreneur compte aussi sur l’export qui représente 20 % de l’activité (Canada, sites miniers d’Afrique de l’Ouest notamment). « Des tests sont en cours au sein de compagnies maritimes turques ainsi qu’en Suisse. S’ils aboutissent positivement, cela nous permettrait de doubler notre chiffre d’affaires », espère-t-il.
0 commentaires