Réuni en assemblée générale le 13 février, le Club d’entreprises du Pipa a annoncé quelques victoires et nouveautés.
Deux ans après avoir organisé son assemblée générale sous le thème « Quand l’impossible devient possible », le Club d’entreprises du Parc industriel de la Plaine de l’Ain s’est inscrit dans la même veine, jeudi 13 février, son président, Jimmy Dufourcet, clamant : « Ici, tout est possible, comme de réunir les salariés de nos entreprises adhérentes pour des afterworks, comme de monter des formations et faire du Pipa un campus, comme de rapprocher les mondes de l’école et de l’entreprise ». Ce dernier exemple fait référence à la création d’une filière logistique au lycée Alexandre Bérard d’Ambérieu-en-Bugey, à la rentrée prochaine, avec un CAP et deux Bacs pros.
« La logistique représente 50 % des effectifs du Pipa. Aussi, nous appelions de nos vœux depuis longtemps, une formation initiale dans ce domaine », a commenté le président. Et celui-ci d’inviter les entreprises à en accueillir les élèves en stage. C’est la création d’un comité local école-entreprises qui a permis d’obtenir gain de cause. D’autres actions de rapprochement sont conduites, notamment pour favoriser l’accueil de stagiaires de troisième dans les entreprises.
En revanche, pour ce qui est de faire du Pipa un campus, 2019 aura marqué une pause. Les sessions vers le label Compagnon de la logistique ont été paralysées par la réforme de la formation professionnelle et des questions de financement. Ce temps aura toutefois été mis à profit pour développer un nouveau format : une formation en logistique de 400 heures, avec le Greta d’Ambérieu, la Région et Pôle emploi. Une session pourrait de surcroît être expérimentée, pour former des opérateurs de production polyvalents. Enfin, le club s’est rapproché de l’UIMM et de l’AFPMA pour monter un cursus en maintenance industrielle.
Entreprises inclusives
Jimmy Dufourcet est revenu par ailleurs sur la signature de la charte du Club des entreprises inclusives. « Son objectif est de travailler au retour à l’emploi de personnes éloignées du monde de l’entreprise : travailleurs handicapés, jeunes, seniors, migrants… Très libre, elle permet d’expérimenter plein de choses. Nous souhaitons y inscrire nos 112 entreprises adhérentes, qui peuvent d’ailleurs la signer directement si elles le souhaitent. »
Une nouvelle offre de covoiturage
Enfin, au chapitre de la mobilité, après avoir favorisé le covoiturage avec la plateforme Moov’Ici, après avoir tenté d’organiser l’auto-stop, le club d’entreprises du Pipa annonce la création de lignes de covoiturage. Le principe : pouvoir covoiturer comme on prend le bus, grâce à une appli sur laquelle s’inscrivent conducteurs et covoitureurs, avec un trajet garanti pour ces derniers, à certaines heures. S’il n’y a pas de covoiturage disponible, un SOS chauffeur sera lancé ou un taxi affrété. Une réunion d’information aura lieu sur cette nouvelle offre, le 19 mars à 8 h 30.
Culture et loisirs
Représentant 112 entreprises et quelque 6 000 salariés, le Club du Pipa a organisé en 2019, quatre bowlings, trois afterworks, une journée au ski et un 10 kilomètre nature. Des animations qui, à l’exception du 10 kilomètres, voient leur fréquentation augmenter. L’année aura été marquée également par un premier partenariat avec l’office culturel de Meximieux, autour d’un spectacle.
Les cours de salsa et de bachata organisés par le club rassemblent 44 inscrits, tandis que la chorale lancée en janvier 2018 réunit 16 choristes. Ces derniers ont poussé la chansonnette pour inciter de nouvelles voix à les rejoindre, le jeudi de 12 h 15 à 13 h 45.
Par Sébastien Jacquart
Cet article vient en complément au papier paru dans le magazine ECO de l’Ain du 20 février 2020, sur la conférence de Christian Buchet, donnée en clôture de l’assemblée générale du Club d’entreprises du Pipa. Pour retrouver l’intégralité des articles de notre hebdomadaire, mais aussi nos suppléments et hors-séries, c’est ICI et ICI.
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