L’organisation d’un festival ne se limite pas à l’installation de la scène ou aux réglages du son. Ce jeudi 9 juillet, dans le cadre des Temps Chauds, 23 artistes, 40 bénévoles, 14 personnels techniques et six permanents sont réunis, sans compter les associations invitées. Il faut donc penser à les restaurer, tout comme les spectateurs. Rien que pour ces derniers, une équipe d’une dizaine de personnes a travaillé deux jours durant à cuisiner des plats africains pour 600 personnes. En fait, un tel événement se prépare des mois à l’avance. Sitôt qu’une édition est terminée, il faut établir la programmation de la suivante : neuf concerts du 22 juin au 18 juillet, cette année. « Il faut être en permanence aux aguets, confie Françoise Cartade, directrice du festival. Nous sommes en contact avec des réseaux de musique du monde. Je me déplace beaucoup. Il nous faire un choix parmi une avalanche de sollicitations. Et je fonctionne au coup de cœur, à l’écoute. Il faut que je puisse être touchée. »
L’un des premiers travaux précédant chaque édition consiste à définir un territoire, établir une grille de programmation avec les dates et les lieux. Des lieux que le régisseur général visite quatre mois à l’avance pour déterminer où placer le plateau, le village du festival, etc. Puis les équipes lumières et plateau commencent à travailler sur la logistique. Il faut également monter le budget, obtenir des financements. « Un combat quotidien, selon Françoise Cartade. On repart pratiquement de zéro chaque année. » Enfin, il reste encore à informer le public via les médias.
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