La confédération lance deux applications mobiles, l’une pour ses adhérents, l’autre pour leurs salariés.
Pour son vice-président, Florian Arot, il ne s’agit rien de moins que de créer le syndicat patronal du futur. Réunie en assemblée générale jeudi 8 mars, la CPME de l’Ain, présidée par Agnès Bertillot, a annoncé le lancement de deux applications mobiles, Ma CPME et Mon CE, qui doivent lui permettre d’entrer de plain-pied dans la révolution numérique. « Le syndicalisme s’essouffle, nous devons chercher un nouveau modèle, justifie Florian Arot. La CPME, c’est une communauté, des entrepreneurs humanistes qui souhaitent exister commercialement, apporter des avantages à leurs salariés sans pénaliser l’entreprise, rompre l’isolement, partager leurs expériences, communiquer de façon simple, donner leur avis et être représentés au travers des mandats portés par leur syndicat. Nous rassemblons tout ceci dans une appli créée par nous, pour nous et gratuite. »
« Le syndicat au bout du doigt »
Ma CPME compte différentes rubriques : un agenda avec pour chaque événement, un onglet cliquable “je participe” et un lien GPS, des sujets d’actualité traités par les adhérents, une messagerie, un scanner, espace lié à l’agenda qui permet de valider sa présence sur un rendez-vous, les présentations des entreprises adhérentes et de leurs membres dirigeants, les mandats, etc. C’est inhabituel à la CPME, qui n’est pas un réseau d’affaires, un espace est même consacré aux demandes de devis et aux entreprises à vendre. Il s’agit de favoriser les échanges entre adhérents.
Quant à Mon CE, c’est une appli dédiée aux salariés des adhérents. Ils pourront y trouver des remises et des bons à faire valoir auprès des commerçants de l’Ain — ce qui va demander un travail important auprès des unions commerciales —, des stades, des parcs d’attractions, etc.
Home made
Disponibles sur les plateformes Apple et Androïd, les applis Ma CPME et Mon CE ont été développées en particulier par l’un des vice-présidents de la CPME 01, Emmanuel Dalloz. Comptable à Oyonnax, celui-ci pratique l’informatique à temps perdu, depuis une trentaine d’années.
Par Sébastien Jacquart
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