Énergie : l’industrie entre crise et transition

par | 10 février 2023

Des factures multipliées par 3, par 5, ou même plus. Voilà comment se traduit la crise énergétique dans l’industrie. Dans une telle situation, plus que des aides, les entreprises réclament un changement des règles. Et abordent comme elles le peuvent le défi de la transition, consciente que la crise énergétique n’est pas uniquement conjoncturelle.

« À la différence de celle du covid, cette crise de l’énergie n’est pas uniforme ; et, de plus, elle est durable », explique Philippe Carrier, président de la CCI de Haute-Savoie. Alors que la covid a, peu ou prou, frappé toutes les zones de production industrielle mondiales avec la même intensité, la crise énergétique touche surtout l’Europe. Avec, en plus, des disparités entre pays du Vieux Continent et au sein de chaque État. En France, « chaque entreprise est un cas particulier, en fonction de son secteur d’activité, du poids de l’énergie dans ses coûts de production ou de la date d’échéance de son contrat d’approvisionnement », confirme l’élu consulaire.

« La crise la plus importante »

Souvent décrite comme une crise majeure qui n’en est qu’à ses débuts, la situation inquiète fortement les représentants de l’industrie. L’association des Acteurs économiques de la Plastics Valley (AEPV), dans l’Ain, a ainsi publié, dans Les Échos, mi-janvier, une lettre ouverte au Président de la République intitulée L’énergie du désespoir. « La crise qui vient de commencer est la plus importante à laquelle nous ayons eu à faire face : l’explosion du coût de l’énergie va tuer bon nombre d’entreprises », pronostique l’AEPV. L’association s’alarme de voir la France « perdre l’un de ses seuls avantages compétitifs restants : une énergie abondante, bon marché, sous contrôle ».

« La tribune a eu un certain écho. Beaucoup d’entreprises, de toute la France, nous ont appelés pour nous dire qu’elles partageaient notre position », se réjouit l’association. L’AEPV espère maintenant que sa demande en faveur d’une « stratégie nationale et européenne cohérente, de long terme, décarbonée et garantissant un retour de l’autonomie et de la souveraineté énergétique de la France » sera entendue. Et plaide, à plus court terme, pour la possibilité de « résilier les contrats conclus lors des derniers mois ou, à défaut, avoir un levier de négociation auprès des fournisseurs d’électricité. »


Énergie : on fait le point

« La transition énergétique est-elle un leurre ? Jamais l’humanité n’a su opérer une transition énergétique, elle a toujours ajusté la production à sa consommation, non pas en changeant d’énergie mais en additionnant les sources d’énergie primaire. »

« La science ne sait pas si la transition énergétique est possible. Les énergies dites de substitution (ENS) ne sont pas autonomes puisqu’elles ne sont pas capables d’assurer leur propre entretien et leur renouvèlement. Du coup, ces ENS exercent une pression sur la demande en hydrocarbure. On le voit bien cet hiver avec le manque d’énergie qui contraint à se reporter sur les hydrocarbures dont les tarifs sont à la hausse.

Sur le plan économique et technique, on observe que les énergies nouvelles de substitution renforcent le système extractif. D’une part, on se sert des énergies de substitution pour réduire les couts de l’extraction du pétrole, du gaz ou du charbon. D’autre part, pour le moment, l’industrie des ENS et le marché carbone renforcent les hydrocarbures puisque les ENS diversifient l’offre sans pour autant remplacer les énergies fossiles. »

Vincent Mignerot, chercheur et essayiste

Pour des prix justes

Et les aides de l’État, pour faire face aux hausses ? Elles ne sont « ni suffisantes ni structurellement viables sur le long terme », tranche l’AEPV. « Accorder trop d’aides pourrait être interprété comme : “Vous pouvez continuer comme d’habitude !” Et puis, il ne faut surtout pas retomber dans le “quoiqu’il en coûte” », prévient, dans la même veine, Christophe Coriou, délégué général du Medef de Haute-Savoie, soucieux de la dette publique… et des ponctions fiscales qui y sont liées.

Est-ce parce qu’elles partagent cette analyse ? Toujours est-il que les entreprises de la région ne se précipitent pas pour demander ces aides, à en croire les autorités publiques. Les services de l’État de Haute-Savoie ont même dû battre le rappel devant les médias, fin janvier : « Les entreprises – et notamment les petites – ne semblent pas suffisamment informées », a alors regretté le préfet Yves Le Breton.

« Il existe plusieurs dispositifs en fonction de la taille et de la situation de l’entreprise : bouclier, amortisseur, guichet d’aide », a embrayé, avec pédagogie, Marie-Hélène Hérou-Desbiolles, directrice des finances publiques dans “le 74”, avant de détailler l’ensemble. L’activité partielle de longue durée (APLD), elle, n’existe plus. Quelques entreprises l’ont sollicitée dans les temps, avant le 31 décembre dernier : près de 400 “seulement” en Haute- Savoie, sur 24 000 éligibles.

Pour les autres, il faudra maintenant se contenter d’une “AP” de trois mois maximum. Par souci d’efficacité et de facilité, l’État a centralisé toutes les informations et les formalités liées aux aides sur le site Impôts. gouv.fr, dont la page d’accueil offre un accès direct à chaque « correspondant départemental à la sortie de crise » (messagerie et même portable). Le potentiel manque d’information laisse alors sceptiques certains de nos interlocuteurs. À leurs yeux, c’est surtout le caractère récent des aides qui a, pour le moment, limité les demandes officielles.

Arrêt de production

Aidées ou pas, les entreprises ont aussi pris des mesures pour limiter leurs consommations : “gestes simples” (sur l’éclairage, les écrans, le chauffage…), production la nuit (heures creuses), décalages des congés de décembre (pour profiter des contrats d’approvisionnement qui se terminaient en fin d’année (l’enquête de conjoncture de l’Insee de novembre indiquait que 38 % des entreprises industrielles avaient un contrat arrivant à échéance fin 2022, 30 % courant 2023 et les autres en 2024 ou après.), optimisation des réglages d’équipements (fours, compresseurs, machines)…

Mais face à l’explosion des coûts, cela ne suffit pas toujours : « Certaines sont vraiment dans le dur. Nous avons des exemples d’arrêt de livraison pour ne pas produire à perte ; ou, côté donneurs d’ordres, de transferts de commandes vers la Chine ou les États-Unis, où l’énergie est actuellement moins chère », soupire Camille Pasquelin, directrice du Syndicat national du décolletage (SNDec).

Au-delà de la crise actuelle, ce risque de désindustrialisation pour non-compétitivité énergétique pose plus globalement la question de la transition, avec son triple enjeu : environnemental, économique et politique (maîtrise des approvisionnements).

Produire son énergie ? Pas si simple…

Bon nombre d’entreprises n’ont pas attendu la crise pour s’en soucier, mais, évidemment, cette dernière accélère les réflexions et les prises de conscience… Ce qui ne conduit pas forcément à des passages à l’acte. Car les obstacles et les freins demeurent nombreux : – réglementaires, avec les règles d’urbanisme (sur la géothermie, la méthanisation, les panneaux solaires…) ou les lois sur la production d’énergie et l’autoconsommation ; – économiques, avec des retours sur investissement souvent longs en matière de production d’énergie renouvelable ; – techniques, aussi.

« Prenez la récupération de chaleur fatale des machines de décolletage ou des tours à usiner : le concept est très séduisant mais les solutions techniques n’existent pas encore, nous en sommes aux balbutiements », expose Camille Pasquelin. Consolation : la hausse des coûts des énergies traditionnelles améliore mécaniquement la rentabilité des solutions alternatives et accélère, du même coup, les programmes de R & D.

Et la baisse 10% ?

De quoi être optimiste, alors, quant à la baisse de 10 % de la consommation des entreprises d’ici deux ans, fixée comme objectif par la Première ministre à l’automne ? Pas franchement. En matière de R & D, ou même d’installation de nouveaux moyens de production, les délais sont beaucoup plus longs. De plus, les entreprises les moins consommatrices ont très peu de marge de manoeuvre. Enfin, cet objectif gouvernemental n’a été doté « d’aucun cadre contraignant, aucune planification : c’était surtout à une opération de com’ avant l’hiver », nous a glissé, en off, un dirigeant.

La loi sur l’industrie verte va‑t‑elle apporter ce cadre ? Aux côtés de la Fédération des industries mécaniques (Fim), le SNDec oeuvre en tout cas à sa préparation, planchant sur cinq grands axes : fiscalité, réhabilitation des friches, relocalisation (et circuits courts des approvisionnements), financements (publics et privés) et compétences (formation), nous a expliqué Camille Pasquelin. Pas sur la baisse de consommation, donc. Sur ce point, le gouvernement manquerait‑il… d’énergie ?

Decorec a pris de l’avance

Chez Decorec, à Amancy (74), on n’a pas attendu l’incitation gouvernementale pour faire des économies d’énergie. « Je n’ai rien mis en place depuis cet automne », confirme son dirigeant, Damien Aguesse. « Nos actions, nous les avons menées bien avant ! » Dans cette entreprise de décolletage de 52 salariés (8,1 M€ de chiffre d’affaires en 2022), 70 % de la consommation électrique est le fait du fonctionnement des machines. Pas question, donc, d’arrêter momentanément les moteurs pour faire baisser la facture. « Dès 2017, on a eu le souci d’être plus efficaces sur le plan énergétique », raconte le dirigeant. Cette année-là, Decorec double sa surface en réalisant une extension de ses bâtiments (+2 000 m², 2,1 M€ d’investissement).

« Nous avons réfléchi en amont pour doter cet agrandissement d’un système de refroidissement des machines grâce à une pompe à chaleur située à l’extérieur et équipée de “free cooling” (simple ventilation par temps froid), ce qui réduit l’utilisation des compresseurs, gros consommateurs d’énergie. » Auparavant, et notamment dans l’ancien bâtiment, la chaleur dégagée par les machines servait de chauffage en hiver, mais devenait un problème l’été : « Une climatisation avait été installée en 2012, assortie de groupes froids sur les machines », détaille Damien Aguesse.

« On rejetait de l’air chaud dans les ateliers qu’on climatisait ! » Depuis 2017, le système de refroidissement par échangeurs se déploie régulièrement. « Cela représente un investissement de 250 000 euros », poursuit-il. Pour l’instant, il n’a pas été possible de chiffrer d’éventuelles économies d’énergie, du fait de l’agrandissement de l’atelier : les surfaces ne sont plus comparables. La réflexion, qui s’est voulue globale, ne s’est pas arrêtée à la pompe à chaleur. La toiture en toit-terrasse a été recouverte d’un revêtement bitumeux blanc pour éviter d’absorber le rayonnement du soleil (photo). L’éclairage de l’atelier a été directement réalisé en leds, divisant la note par deux.

Enfin, l’isolation du bâtiment est également bien supérieure à celle de l’ancien, qui date de la fin des années 1990. Ce dernier devrait d’ailleurs faire l’objet de rénovations visant à réduire les consommations d’énergie : une toiture blanche, une meilleure isolation et l’ajout de persiennes en façade sud sont à l’étude. « Je vais essayer d’aller chercher des aides pour cela, même si c’est toujours très compliqué », annonce Damien Aguesse. Une chose est sûre selon lui : « Si on n’avait pas fait tout cela, on serait à bien plus que 10 % de consommation en plus ! ».

Chez Decorec, le toit-terrasse a été recouvert d’un revêtement blanc pour renforcer son albedo et ainsi réduire la chaleur solaire en été.

La Panière réfléchit à réorganiser sa production

« Nous bénéficions de contrats énergie négociés sur trois ans via un groupement d’achats entre plusieurs chaînes de boulangeries », explique Pauline Poydenot, responsable RSE à La Panière (groupe Boulangerie des Alpes). « Malgré cela, nous subissons des hausses importantes. En 2023, notre facture va probablement augmenter de 60 %. C’est assez alarmant : nous parlons de plusieurs centaines de milliers d’euros en plus. » Et impossible, pour la chaîne de boulangerie et restauration rapide savoyarde, de répercuter en totalité de tels montants sur les prix des produits après les récentes hausses liées au coût des matières premières.

La Panière étudie les différentes aides du gouvernement : « Nous essayons de comprendre si nous avons droit à certaines », poursuit Pauline Poydenot. Le groupe Boulangerie des Alpes (45 M€ de chiffre d’affaires 2022, avec 500 salariés) est composé du siège et de l’atelier de production (8 000 m²), à Aix-les-Bains, ainsi que de 42 magasins. « Nous avons plusieurs sociétés. Il faut vérifier pour chacune, en fonction du chiffre d’affaires, du nombre d’employés et de la consommation énergétique, si elle entre dans une case. »

« Cette crise ne va pas mettre en péril la santé de la société ; néanmoins, heureusement que nous avons les reins solides ! Nous envisageons potentiellement de réduire la production, mais pas de fermer des magasins. » Les équipes de La Panière, de bout en bout de la chaîne, sont mobilisées pour mener une réflexion globale sur la réduction de la facture énergétique. « L’idée c’est d’avoir une meilleure stratégie au niveau de nos lignes de production. Nous pensons à les faire tourner sur trois ou quatre jours d’affilée, puisque c’est l’ouverture et la fermeture qui sont énergivores », détaille la responsable RSE.

Et de s’interroger plus longuement : « Nous voulons continuer de proposer, à toute heure de la journée, nos produits frais et de qualité ; tout en réduisant notre consommation énergétique. C’est un casse‑tête, mais c’est intéressant, aussi : il faut profiter de chaque crise pour se réinventer. »

La Panière prévoit, en 2023, une surfacturation énergétique de 60%… qu’elle ne pourra pas répercuter totalement dans le prix de ses produits.

SCCM Alp : « Un surcoût de 40 000 euros en 2022 »

En 2022, la hausse du prix du gaz et de l’électricité a coûté 40 000 euros à SCCM Alp. Experte dans la conception, la fabrication et la vente de solutions de refroidissement pour l’industrie et de filtration des fumées, la société basée à Cognin, près de Chambéry, emploie une vingtaine de salariés (dont les intérimaires, alternants et stagiaires), pour un chiffre d’affaires 2022 de 3,8 millions d’euros. Trop grande pour bénéficier du bouclier mis en place par l’État. L’addition a d’autant plus de mal à être digérée qu’elle n’a pu être répercutée auprès des clients.

Et l’“amortisseur électricité”, en vigueur depuis le 1er janvier, sera loin d’être suffisant pour couvrir les surcoûts actuels. L’aide devrait osciller entre 10 et 20 %, alors que les factures de gaz ont augmenté de 500 %, celles d’électricité de 400 %. « Bien sûr que cela fragilise l’entreprise et nous oblige à réfléchir différemment les investissements. J’ai bien conscience que nous ne sommes pas les plus touchés, mais la situation est inadmissible. Nous nous retrouvons ficelés avec un contrat dont la révision est quasi impossible, alors que le prix de l’électricité, au plus haut au moment de sa signature en août, a fortement baissé depuis », regrette Guillaume Pasquier.

Le PDG ne mâche pas ses mots : « L’État est, au mieux, incompétent, au pire, complice de ce système qui bénéficie aux fournisseurs d’électricité alors qu’ils n’ont aucune valeur ajoutée. Maintenir l’industrie en France n’est pas facile mais nous avions cet avantage de nos centrales électriques, payées depuis longtemps par l’argent du contribuable. » Dans ce contexte, SCCM Alp a pris des mesures pour essayer de réduire sa facture énergétique. La production a été réorganisée sur quatre jours et cesse le jeudi soir.

Les chargés d’affaires sont, eux, en télétravail le vendredi matin. La chaudière au gaz a été mise à l’arrêt, celle au fioul assurant seule le chauffage des 2 000 m² de bâtiment. « Nous n’avons pas d’aide sur le fioul, mais le différentiel de prix est tel que nous y perdons moins », précise Guillaume Pasquier. L’industriel a encore investi dans des vestes chauffantes performantes pour les salariés en production et a remplacé tous les luminaires de l’atelier par des spots à leds, plus économes. À plus long terme, il envisage la pose de panneaux photovoltaïques en toiture.

Installée à Cognin dans un bâtiment de 2000 m², SCCM Alp subit de plein fouet la flambée des coûts de l’énergie.

« L’hiver prochain pourrait être pire »

« Dans notre entreprise familiale, le contrat avec le fournisseur d’électricité arrivait à échéance le 31 décembre 2022. J’ai bien entendu le Président Macron dire : “Ne signez pas votre nouveau contrat aujourd’hui”, mais comment aurions-nous dû faire ? Nous débrouiller avec les prix “spots” et espérer une baisse (la déclaration présidentielle a eu lieu sur BFM TV, fin septembre. Les prix spots sont les prix quotidiens sur les marchés de gros). Nous avons besoin d’électricité tous les jours, il nous fallait un approvisionnement sécurisé », martèle Michaël Palisse, codirigeant (avec ses parents) d’Adduxi, à Bellignat (Ain), et vice-président de l’association des Acteurs économiques de la Plastics Valley, en charge du développement durable.

Pour les industriels du bassin d’Oyonnax, sécuriser l’approvisionnement est d’autant plus important que « l’hiver prochain pourrait être pire ». « Loïk Le Floch-Prigent [ex-président d’Elf puis de Gaz de France, NDLR], reçu par l’AEPV fin novembre, prévoit que si la guerre entre la Russie et l’Ukraine se poursuit, l’énergie viendra à manquer en Europe, en raison du boycott du gaz russe », résume le dirigeant aindinois.

« À ce moment-là, la question des prix deviendrait presque secondaire… » Avec ses 200 salariés en France (plus une filiale aux États-Unis et un partenariat en Chine), Adduxi s’estime presque privilégiée, dans le contexte : elle a pu répercuter une partie de ses hausses de coûts sur ses clients. Pour d’autres, au sein de l’AEPV, « c’est hélas impossible ; et nous risquons ainsi de voir des entreprises disparaître », déplore le vice-président, qui fustige « un avantage concurrentiel historique – une énergie abondante et bon marché – devenu un handicap, faute d’anticipation et de clairvoyance de nos dirigeants depuis trente ans. »

Quant aux aides : « Leur attribution fonctionne bien : nous avons d’excellentes relations avec les services de l’État en région et dans le département, et nous sentons une envie d’être au service des entreprises. Mais elles restent inadaptées à la situation. Pour Adduxi, par exemple, nos coûts sont “fois quatre” et, avec les aides, la hausse reste de “fois trois”. Les entreprises ne demandent pas d’aides mais simplement des coûts de l’énergie en lien avec les coûts réels de production : il faut sortir d’un mécanisme qui spolie tout le monde – entreprises comme contribuables – et qui, en plus, ne va pas suffire à sauver la compétitivité. »

Les importations de gaz russe étant gelées, l’industrie européenne pourrait connaître un coup de froid, craignent certains observateurs.

Dossier réalisé par Éric Renevier, avec Sylvie Bollard, Sophie Boutrelle et Leïla Oufkir

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