L’entreprise familiale s’attache à valoriser la carpe des étangs depuis 1988.
« Nous n’avons pas vu passer ces trentes années! Elles ont été riches et denses, sourit Chantal Rolland, directrice générale de l’entreprise Le Fumet des Dombes. Dès le départ, notre objectif consistait à valoriser la production locale de la carpe. Nous y sommes parvenus car nous avons eu la chance d’être accompagnés par d’excellents clients qui partageaient cette même envie. » Au mois de juillet, Le Fumet des Dombes (Saint-André-de-Corcy) a fêté ses trente ans d’existence. Une longue histoire marquée par un développement progressif au fil des années, pour faire connaître au grand public les qualités gustatives et nutritionnelles de la carpe, même si Le Fumet des Dombes ne fait pas de ce poisson sa seule exclusivité.
Poissons d’eau douce
En 1989, la PME met en place une gamme complète de truites, saumons, magrets de canard et cuisses de caille. Par la suite, les clients découvrent les rillettes de carpe fumée signées Le Fumet des Dombes. Puis, en 2002, l’entreprise obtient la première certification Ecocert pour le saumon biologique. Chantal Rolland se rappelle : « C’était un levier de développement car la tendance du bio commençait d’émerger sérieusement et nous voulions être en mesure de proposer cette offre à nos clients, en tant qu’artisans. »
Finalement, la participation à de nombreux salons (Sirha depuis 1989, Slow Food en 2000, Seafood en 2006) ancre l’entreprise sur le marché des poissons d’eau douce. Mais pour la société de 32 salariés, implantée au coeur de la Dombes, pas question de se reposer sur ses lauriers. « Nous avons agrandi notre usine pour y aménager un atelier de cuisine, il y a deux ans, détaille Chantal Rolland. Nous continuons sur le fumé tout en présentant des terrines, des nuggets de carpe et la soupe carpe diem. »
À propos
Le Fumet des Dombes vend ses produits aux professionnels de la gastronomie et aux particuliers par le biais des grandes enseignes, des magasins spécialisés et du magasin d’usine. En 2017, la société a réalisé un chiffre d’affaires de 7 millions d’euros pour 250 tonnes de produits transformés (poissons fumés et produits cuisinés).
Par Sarah N’tsia
Cet article est paru dans ECO de l’Ain du 31 mai 2018. Il vous est exceptionnellement proposé à titre GRATUIT. Pour retrouver l’intégralité des articles de notre hebdomadaire mais aussi de nos suppléments et hors-séries, c’est ICI
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