Selon une enquête de l’Apec, les entreprises qui ne proposeraient pas de télétravail ont plus de difficulté à recruter. 59 % des cadres auralpins interrogés déclarent télétravailler au moins un jour par semaine. Mais ils sont davantage à le vouloir (72 %).

Si la région Auvergne-Rhône- Alpes (Aura) est toujours porteuse en termes d’emploi des cadres, puisqu’elle arrive en deuxième position après l’Île-de-France, elle encaisse néanmoins, elle aussi, les secousses du contexte géopolitique national et international. Conséquence directe : pour la première fois depuis 2020, elle affiche, en 2024, une baisse de 4 % de ses recrutements de cadres. C’est l’un des enseignements de l’enquête effectuée par l’Apec Aura (Association pour l’emploi des cadres) et présentée la semaine dernière par son délégué régional, Stéphane Currenti.

Quels sont les raisons qui poussent les cadres à quitter leur entreprise actuelle ?

Pour la première fois l’équilibre vie personnelle-vie professionnelle est passé devant la rémunération, qui avait toujours été en tête jusqu’alors. De nouveaux critères apparaissent au fil des ans. La localisation, couplée au télétravail, fait ainsi désormais partie des nouvelles préoccupations.

Combien de jours par semaine faites-vous du télétravail (en moyenne) ?

Les entreprises qui ne proposeraient pas de télétravail ont plus de difficulté à recruter. 59 % des cadres auralpins interrogés déclarent télétravailler au moins un jour par semaine. Mais ils sont davantage à le vouloir (72 %). En région Auvergne-Rhônes-Alpes, 18% des cadres font au moins 3 jours de télétravail par semaine, 41% font 1 ou 2 jours, 15% à l’occasion, et 26% pas de tout.

Pourquoi les cadres font du télétravail ?

Sans surprise, réduire le temps passé dans les transports, travailler au calme, bénéficier d’une meilleure flexibilité vie pro / vie perso, telles sont les trois principales raisons qui font que les cadres apprécient le télétravail en France.

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