L’Association pour le développement des entreprises lémaniques (Adel) a terminé l’année par une ultime rencontre, mi-décembre. Retour sur une année bien remplie marquée, entre autres, par la première Fête du management.
L’Association pour le développement des entreprises lémaniques (Adel) est née, en avril 1996, à l’époque pour fédérer des sociétés qui ne souhaitaient pas être adhérentes directes de la Maison de l’économie développement (Med).
Instance « dormante » pendant de nombreuses années, elle est devenue une structure active au début des années 2010. « Bernard Benoît, alors dirigeant de Thutill (NDLR : aujourd’hui Eaton), m’avait fait remarquer qu’il n’y avait pas, dans le Genevois, de réseau d’entreprises comme il en existe, par exemple, dans le Chablais avec le Gic. Nous nous alors sommes attelés à la tâche », se souvient Nathalie Maisonniac, directrice de la Med.
Quelques années plus tard, mission accomplie : l’Adel regroupe 75 adhérents pesant plus de 4 000 salariés. Parmi ses locomotives, des grands groupes (siège ou antenne locale) tels Botanic, Cobham, Meggit, Migros France, Parker Hannifin, Siegwerk, Valeo… Mais aussi des belles PME régionales comme Fiduciaire Pissettaz, Imprimerie Villière, Messageries Annemassiennes, Mecasonic, Peguet, Scaime, Vigny-Depierre… Tous les secteurs d’activité sont représentés.
Problématiques communes
L’Adel propose des rencontres régulières, qui réunissent de 40 à plus de 70 participants : déjeuners ouverts à toutes les entreprises et soirées réservées aux membres. L’occasion de découvrir des sites (visites d’entreprises), de « réseauter » mais aussi d’échanger sur les problématiques communes et les bonnes pratiques.
Parmi les thèmes abordés : la santé et la sécurité dans l’entreprise. Ce fut notamment le lors de la dernière rencontre de l’année, mi-décembre, avec une intervention de la Protection civile sur «les gestes qui sauvent».
Mais ce sont bien le management et les RH qui sont le plus souvent au cœur des conversations : à la porte de la Suisse les problématiques de recrutement et de fidélisation sont constantes pour les entreprises françaises.
« La « marque–employeur », c’est-à-dire la capacité de l’entreprise de proposer un management innovant pour améliorer les conditions de travail et plus généralement la qualité de vie, joue un rôle déterminant, insiste Nathalie Maisonniac. Quand on ne peut pas lutter sur le salaire il faut activer d’autres leviers : le cadre de travail, les perspectives d’évolution, la formation mais aussi les services (conciergerie, adhésion de l’entreprise à une crèche, incitation au covoiturage, mise en place du télétravail…). »
La première Fête du management a réuni plus de 150 personnes, le 20 septembre 2018. Photo : Eric Renevier.
Première Fête du management
Preuve de l’importance du sujet RH dans le Genevois, plusieurs responsables des ressources humaines (surtout dans des grandes entreprises) ont mis en place, en plus des rencontres classiques de l’Adel, un club informel spécifique. L’idée est toujours d’échanger et de favoriser l’émergence de bonnes pratiques, qui sont ensuite répandues dans tout le réseau Med-Adel.
Enfin, dans la même optique, l’Adel et la Med, avec l’agence 4×100 , ont relayé localement la Fête du management (manifestation nationale), le 20 septembre.
L’événement a réuni plus de 150 participants : dirigeants, managers, salariés, agents publics, élus… Au menu, une conférence sur « L’entreprenariat, un sport de haut niveau ? », avec trois champions qui ont apporté leur témoignage suivi d’un déjeuner de travail puis d’ateliers pratiques.
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