Ce chantier structurant pour le centre-ville de Bourg-en-Bresse poursuit sa mue : le tout nouveau concept devrait sortir de terre à l’horizon 2022.
Il se veut un trait d’union entre le marché couvert et le coeur de ville, un générateur d’animation, ainsi qu’un nouveau lieu de vie au concept original. C’est en tout cas, la volonté affichée de Jean-François Debat.
Le maire de Bourg-en-Bresse a retenu un projet pour le moins original, porté par l’investisseur local CJ2NR : un food-court, anglicisme par lequel on peut entendre des aires de restauration. « Ce concept existe, pour l’heure, majoritairement dans les grandes métropoles, mais pas encore dans les villes moyennes », commente l’édile. « Au rez-de-chaussée, des échoppes et autres corners de 15 m2 environ, proposeront une grande diversité d’offres de restauration, pour une cuisine rapide et de qualité, complète Célia Berthelemy, de la société CJ2NR, l’investisseur et gestionnaire du projet. On retrouvera de la cuisine du monde, du street food asiastique ou mexicain par exemple, mais également des produits locaux, des smoothies, un bar à fruits de mer. »
Outre l’offre et l’ambiance promises, le Carré Amiot nouvelle mouture pourra accueillir des concerts, expositions temporaires et autres boutiques éphémères.
Atout économique
Pour le maire, ce projet devrait aussi être un atout non négligeable pour le centre, notamment en matière économique. « Outre les emplois qui pourront être créés par ce nouveau lieu de vie, cet espace comprend également deux plateaux tertiaires d’environ 1200 m2. Or aujourd’hui, de nombreuses entreprises recherchent des bureaux au centre-ville ! » Avec l’avantage non négligeable de proposer du stationnement en sous-sol, dans un bâtiment prévu pour être économe en énergie et bénéficiant de toutes les dernières normes de construction. Patience et longueur de temps…
En retard…
« L’urbanisme demande du temps », dixit Jean-François Debat. Le précédent projet, soumis à la pré-commercialisation de 50 % des surfaces commerciales en amont, n’a pu voir le jour. Le Carré Amiot aura donc pris deux ans de retard, mais cette fois-ci, le maire est confiant.
Par Myriam Denis
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Cet article est paru dans le magazine ECO de l’Ain du 28 novembre 2019. Pour retrouver l’intégralité des articles de notre hebdomadaire, mais aussi de nos suppléments et hors-séries, c’est ICI.
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