Le Syndicat interprofessionnel de la montagne (SIM-CFDT) a porté plainte contre X, lundi, devant le parquet national financier, pour « escroquerie » et « détournement de fonds publics » sur la base de révélations faites par des moniteurs de ski. Il accuse plusieurs Écoles du ski français (ESF) de « malversations comptables » visant à tirer profit au maximum des aides publiques dont bénéficient les moniteurs ayant le statut d’indépendant.
Selon le président du syndicat, Yannick Vallençant, dès mars 2020, des Écoles du ski français (il cite Courchevel, L’Alpe d’Huez…) auraient décalé le paiement des honoraires versés aux moniteurs pour leur permettre de toucher l’aide de 1 500 euros par mois du fonds de solidarité.
Le SIM porte une autre accusation grave : « Faire travailler des moniteurs sans les rémunérer parce qu’ils ont droit au fonds de solidarité, pour que l’ESF encaisse directement le revenu des cours dispensés, est inacceptable », s’emporte son président, qui assure défendre le « bon usage des fonds publics et la justesse de leur répartition ».
De son côté le Syndicat national des moniteurs du ski français (SNMSF) réfute des accusations « injustifiées ». Il a, à son tour, déposé plainte contre le SIM-CFDT pour « dénonciation calomnieuse ». Ambiance…
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