Depuis le 14 novembre 2022, deux captages d’eau potable situés sur la commune de Rumilly ont été déconnectés du réseau de distribution. Un taux une fois et demie supérieur aux valeurs autorisées de PFAS a incité la préfecture à prendre des mesures. Nous en parlions dans un article paru la semaine dernière.
Les PFAS sont différents composés chimiques, parmi lesquels le PFOA (acide perfluorooctanoïque). Nocifs pour l’homme, ils sont prisés par certains industriels pour leurs vertus anti-adhérentes et ignifuges depuis les années 1950. Banni en 2020 par le législateur, le PFOA est associé spontanément aux poêles en téflon. C’est pourquoi l’enseigne Tefal de Rumilly (433,70 M€ de chiffre d’affaires en 2021 avec près de 2000 salariés) s’est retrouvée au coeur de la tourmente lorsque du PFOA a été découvert à une dose élevée dans deux captages d’eau portable de la commune haut-savoyarde, en novembre dernier.
Nous avons pu échanger avec Caroline Simon, de la société Image 7, en charge des relations presse du groupe SEB auquel Tefal appartient. Pour elle, « rien ne prouve que Tefal soit à l’origine de la pollution ». Et d’assurer : « Tefal respecte parfaitement la législation. Même à l’époque où les PFOA étaient autorisés, le produit fini Tefal n’en contenait pas : le composé était éliminé au moyen d’un processus appelé “frittage”, qui consiste à chauffer la poêle à très haute température. De plus, le site de Rumilly n’utilise plus de PFOA depuis 2012, bien avant la législation de 2020. »
La communicante estime « qu’il y a une confusion entre les différents PFAS » [Tefal utilise des revêtements PTFE, pour l’heure autorisés et considérés comme inoffensifs par les autorités sanitaires de contrôle, NDLR]. La Dreal (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) a identifié trois sources potentielles de pollution aux PFAS à Rumilly, parmi lesquelles le site de Tefal mais aussi, l’ancienne usine de skis Salomon et l’ancienne tannerie Fortier-Beaulieu (BCS). Ces trois entreprises ont reçu la commande de la Dreal de rendre des analyses approfondies de leurs rejets industriels, mais aussi des études historiques, hydrogéologiques et un diagnostic des sols d’ici la fin d’année.
« La recherche des PFAS est désormais intégrée, depuis le 1er janvier 2023, dans le contrôle sanitaire normal de l’eau potable distribuée », rappelle l’Agence régionale de santé. Des contrôles inopinés ont été menés récemment mais « aucun n’a conduit à mener des investigations complémentaires », indique la préfecture.Les PFAS sont souvent considérés comme des « polluants éternels » que, pourtant, les autorités ne surveillaient pas jusque-là.
Leïla Oufkir
Bonjour ,
une nouvelle fois c’est à qui vas trouver l’échappatoire de cette situation . Pour infos Je suis la personne qui à mis a jour le scandale de la décharge de MONTCHANIN .
Activité réalisé par sur la commune dans une carrière /mine a moins 1 km et rempli d’eau à 2 kms du canal du centre point culminant de la separation des entre saone er loire. Sauf que ces flux énormes étaient le fruits des dèches venant de Suede, Allemagne, et les grands industrie qui sous traitaient avec la bienveillance des services sanitaire AU MOINS 15 CAMIONS PAR SEMAINES DECHARGEMENT LA NUITS Il a fallut plus de 15 et appréhende les menaces et la certitude des circuits pour faire remonter a la surface les trafics ,les menaces ect ect Il est impossible aujourd’hui de mettre les documents de ce trafic qui m’a valu bcp de probleme et qui aujourd’hui ne peux montre la couverture par remblaiement avec terre et herbes grillage et qui contient des oroduit mortels . Un systeme de drain complement par drains recueille tt les semaines unn semi remorque qui va edeplace ca marchandise néfaste dun un incinérateur